Les collections du Musée d'Allevard

Une paire de skis en bois recouverte d’une couche noire de type bitumeuse. Planche rainurée sur le dessous (3 rigoles). Le ski n’est pas pourvu de carres métalliques. « Le ski est pourvu d’une fixation de la marque Ramy, munie d’un tendeur réglable, de crochets latéraux et d’un ressort de talonnière et d’une lanière en cuir avec boucle métallique. (fixation de type « Kandahar »). Fixation Ramy 50 ? Si oui créée par la marque en 1938-39. » (fiche musée) Une armature métallique pour accueillir la chaussure est fixée à l’aide d’une plaque métallique vissée à la planche. Le reste du système d’attache est constituée d’une plaque métallique avec bordures réglables (pour son ouverture) à l’aide de vis et de crans dentelés, deux anneaux sont fixés de chaque côté de cet élément pour le passage d’une lanière en cuir avec boucle métallique de serrage. Il pourrait s’agir d’un système de fixation de type « Alpina » ( ? Sources :https://skispatrimoine.blogspot.com/2021/07/fixations-1-une-histoire-de-talon-libre.html) avec possibilité de réglage des étriers. Nous n’observons pas de tendeur ni d’anciens trous pouvant indiquer une ancienne présence. Une seconde lanière de cuir est passée dans un trou réalisé dans le bois du ski elle maintient à l’aide de boucle de serrage une talonnière métallique à ressort (semblerait être le talon Bildstein à ressort, technique apparaissant en 1928 Sources :https://skispatrimoine.blogspot.com/2021/07/fixations-1-une-histoire-de-talon-libre.html). Une semelle en matière type latex ou linoléum (mélange d’huile de lin et de poudre de bois ou de liège sur toile après 1863) armée en dessous par une toile recouvre le bois de la longueur d’un pied, elle est maintenue par 6 pointes métalliques clouées dans le bois. Sur les deux skis les lanières arrières sont en cuir avec fourrures. Les lanières de devant sont différentes sur chaque ski. Une lanière sur le 985.2.1 présente une couche picturale blanche. La lanière du 985.2.2 est plus longue et présente un cuir tanné non peint. « Des trous présents sur le ski (rebouchés mais visibles sur les chants) indiquent qu’il était probablement pourvus d’une fixation de type « Huilfeld » : il s’agit d’un étrier à mâchoire métallique traversant le ski, et ajusté à la largeur de la chaussure. La fixation a pu être changée. » (Fiche musée). On trouve à l’avant de chaque ski un dessin : voir détails dans les notices filles.